Au cours d’une petite étude que j’ai réalisé auprès de mamans en décembre 2024, il s’est avéré que 58 % d’entre elles étaient sujettes aux maux de tête. C’est le trouble de santé qui a été cité le plus souvent.
Je parle bien de maux de tête, ou céphalées, d’une façon générale.
Il en existe plusieurs types, caractérisés par la localisation de la douleur, l’intensité, le mode (brutal ou progressif) et les circonstances d’apparition, la durée, les symptômes associés (digestifs et neurologiques)…
Les différents types de maux de tête
En dehors des douleurs de tête liées à des maladies infectieuses, ou à des pathologies médicales , les principaux types de maux de tête sont :
- Les migraines : elles sont caractérisées par des accès de douleur, intense, le plus souvent localisée à un seul coté du crane, pulsatile, souvent accompagnés d’autres symptômes tels que nausées, vomissements, troubles visuels, photophobie… Elles surviennent par crises, sont aggravées par l’activité et ont un fort retentissement sur la qualité de vie.
- Les céphalées de tension : la douleur est continue, modérée et diffuse, non pulsatile, avec sensation de pression bilatérale sur le crâne. Elle n’est pas aggravée par l’effort.
Plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, elles surviennent davantage en fin de journée et sont souvent liées au stress, à la fatigue, et à une tension psychologique.
Elles peuvent être associées à des crises migraineuses.
- Les céphalées liées à la déshydratation.
En observant les facteurs favorisants les céphalées de tension, nous comprenons aisément pourquoi, elles sont aussi fréquentes chez les femmes et en particulier les mamans : fatigue, stress, tension nerveuse, bruit, et souvent une déshydratation modérée… toutes les conditions sont réunies !
Mais bon, ce n’est pour autant que c’est normal !
Alors quelques pistes à explorer pour aller mieux…
Je n'aborde pas ici la prise en charge médicamenteuse des maux de tête mais les autres actions possibles.
- Augmentez votre hydratation !
C’est quand même un aspect sur lequel il est très facile d’agir, ne laissez pas la déshydratation s’ajouter aux autres facteurs !
Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour (le café, le thé, les tisanes ne comptent pas). Pour cela, un seul moyen : avoir toujours de l’eau à portée de main (gourde, verre + carafe). Selon votre environnement, vous avez peut-être besoin de davantage, notamment si vous travaillez dans une ambiance surchauffées et sèche. Je vous assure qu’une bonne hydratation fait une énorme différence !
- Prenez soin de votre alimentation : de qualité, non transformée, avec suffisamment de protéines, glucides, lipides (en particulier oméga 3). Et évidemment, si vous avez identifié un aliment déclencheur de crises, évitez le.
- Supplémentez vous en magnésium : 300 mg/j de magnésium bisglycinate (forme très assimilable). Il favorise le relâchement et aide à résister au stress.
- Prenez soin de votre sommeil autant que possible. Oui, je sais...c’est pour cela que j’écris « autant que possible »…
Si vous avez la possibilité de vous poser au calme, 5-10 minutes dans l’après-midi, faites le , donnez vous la priorité.
- Si vous n’avez pas de contre-indication, (grossesse, allaitement, âge <7 ans), essayez l’huile essentielle de menthe poivrée : une goutte sur le doigt et appliquez sur le cuir chevelu.
- La grande camomille (partenelle) a des propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques.
Vous pouvez la prendre sous forme de gélules, de teinture-mère (20 à 30 gouttes dans un verre d'eau 1 à 3 fois par jour ) ou d'infusion (1 cuillère à soupe dans 25 cl d'eau froide, bouillir 2 min, infuser 10 min à couvert, filtrer et boire 1 tasse par jour en prévention des maux de tête et 4 tasses par jour lors de crises. Déconseillé chez la femme enceinte).
- En cas de maux de tête avec une fatigue chronique, vous pouvez essayer le bourgeon de cassis (10 gouttes 1 à 4 fs/j avant 16h)
- Les maux de tête peuvent être en lien avec un foie un peu « surchargé ». Des infusions de romarin et une cure de détox au printemps et à l’automne peut nettement améliorer la situation.
- En cas de maux de tête liés au cycle menstruel, l’observation de celui-ci et la mise en place de mesures pour l’équilibrer de façon naturelle, peuvent les réduire.
- Tous les moyens de gestion du stress ont un intérêt quand on est sujette aux céphalées de tension : cohérence cardiaque, gestes permettant de relâcher la pression (Montez les épaules en inspirant à fond et baissez les en expirant d’un coup), prendre l’air, relaxation…
Ma petite histoire ...
J'ai longtemps été sujette aux maux de tête : horaires décalés, manque de sommeil, travail dans une atmosphère surchauffée…
Pourtant, ils ont nettement diminué sans modification de ces facteurs. Uniquement avec l’augmentation de l’hydratation et la pratique de cures de détox 2 fois par an.
Alors, s’il vous plaît, ne pensez pas que c’est une fatalité ! Même si vous vous ne pouvez pas échapper à certains facteurs favorisants, il y en a d'autres sur lesquels vous pouvez agir !
Comments